Rencontre avec Samuel Lesueur, président et fondateur de l'Electrolab, à Nanterre.
Samuel,
peux-tu nous parler un peu de toi et nous présenter l'Electrolab ?
Je
suis Samuel Lesueur, Fondateur et actuel président de l'Electrolab.
J'ai suivi un parcours relativement classique (DUT puis école
d'ingénieur) ponctué par des participations à la coupe de France
de robotique et de nombreux projets personnels.
Lorsque
j'ai commencé l'aventure Electrolab, il y avait plusieurs
hackerspaces en activité dans la région parisienne : La Suite
Logique, le /tmp/lab et la Blackboxe. Ces 3 hackerspaces étaient
plutôt orientés informatique, ce qui ne me convenait pas vraiment
étant donné ma passion pour l'électronique. Le /tmp/lab était
parfois fois le lieu de travaux sur quelques projets électroniques
mais il est installé à Vitry ce qui me faisait beaucoup de route.
À
force d'y penser, je finis par me dire que le mieux serait de monter
un hackerspace orienté électronique et mécanique près de chez
moi. L'ennui de ce genre de structure, c'est que contrairement à
ceux qui ne veulent faire que de l'informatique, il faut un local
pérenne pour pouvoir installer les machines, stocker les composants
et travailler dans de bonnes conditions. Du coup, il était hors de
question de monter l'Electrolab dans un lieu où notre présence ne
serait que tacite ou tolérée comme les autres hackerspaces de
l'époque. Je me suis alors mis à la recherche d'un local pouvant
accueillir l'association. Au bout d'environs 6 mois je me fais prêter
un local industriel pollué et inutilisable pour son propriétaire.
En échange de la remise en état du local, on me laisse y installer
une association pendant plusieurs années : le plus dur est fait ! Je
crée alors le site web http://www.electrolab.fr et commence à
parler de mon local à la communauté via diverses mailing lists. Le
résultat ne se fait pas attendre : à la première ouverture du
local, 15 personnes de 19 à 65 ans ont fait le déplacement. Une
association est montée quelques mois plus tard et les travaux
peuvent commencer.
Pendant
les deux ans qui suivirent, plus de 150 personnes différentes se
succèdent aux week-end de travaux, qui permettent d'aménager le
local et de transformer un vieux sous sol pollué en un vrai
laboratoire pluridisciplinaire de qualité acceptable. Électronique,
mécanique, physique, chimie... il y en a pour tous les goûts et
toutes les envies.
Entre
temps, les autres hackerspaces ont évolué également et plusieurs
ont tristement disparu. De ce fait, l'Électrolab est maintenant l'un
des plus gros hackerspace de la région parisienne. Ce n'était pas
du tout notre objectif initial... Nous voulions marquer notre
différence, tout en soutenant l’existence de structures ayant un
fonctionnement différent du notre et non les voir fermer l'une après
l'autre. Heureusement, depuis un an environ, on assiste à la
naissance d'autres endroits qui abordent un peu le même esprit que
nous (hacker autre chose que de l'informatique). On peut citer
notamment le Tetalab à Toulouse (2009), le Technistub
en Alsace (2012), le NWBI à Nancy (2010) ou encore le FacLab à
Gennevilliers (2012).
Quelle
est la différence entre un Hackerspace, un FabLab et un TechShop ?
En
premier, un petit rappel sur ce qu'est un hacker : Un hacker est
quelqu'un qui partage de manière non marchande ses connaissances et
projets et les met à disposition de tous sur la toile en utilisant
des licences libres. Les licences libres sont les licences qui
permettent à tout le monde de réutiliser le travail des autres et
de participer aux projets (comme Linux ou Wikipedia). Il se trouve
que le mot "hacker" a une connotation négative puisque
c'est ainsi que sont nommés - notamment dans les films produits à
Hollywood – les pirates informatiques qui ont des activités
illégales sur le net. Ainsi, bon nombre de personnes ont tendance à
confondre ces deux mondes et à mettre tout le monde dans le même
panier. A l'Electrolab, nous utilisons également l'informatique, car
elle permet par exemple d'animer des robots, d'apporter des
fonctionnalités supplémentaires à des équipements anciens, mais
ce n'est qu'un outil parmi d'autres et nous l'utilisons à bon
escient.
Pour
revenir à la question, la principale différence entre les trois
termes réside dans le mode de fonctionnement des structures :
Un
Fab lab est un endroit qui rassemble les outils et matériaux
permettant à chacun de venir faire réaliser des projets concrets.
Ils sont équipés de machines neuves achetées à prix fort et
proposent souvent
un
service payant et un ou plusieurs permanents qui utiliseront les
machines sur place pour réaliser les pièces nécessaires aux
projets des membres / visiteurs. Ainsi ces derniers peuvent se
concentrer sur l'aspect créatif, puisque la réalisation des pièces
est déléguée au personnel de la structure. Ce type de
service
convient particulièrement aux personnes ayant une sensibilité
artistique mais aussi aux designers.
Les
Tech shop sont en fait des entreprises qui ont un business-model
proche de celui des Fab lab mais qui ont des objectifs de rentabilité
et peuvent se permettre d'acheter des machines extrêmement
performantes. De ce fait, leur public comporte également des
entreprises en mal de R&D.
Un
hackerspace (tel que l'Electrolab) est un lieu un peu mixte qui va
essayer de posséder des machines similaires à celles des fablab
mais en les fabriquant / réparant ou en détournant des outils de
leur usage premier. Les deux maîtres mots d'un hackerspace sont DIY
(fais le toi même) et Open source (partage de manière non marchande
avec la communauté). C'est donc un lieu qui va aider ses membres à
acquérir les compétences nécessaires à l'utilisation des machines
et à la réalisation de leur projet. Le but premier étant que ce
soit le membre qui "apprenne à se débrouiller" pour
arriver à ses objectifs. De ce fait, il sera encadré, aidé,
conseillé mais c'est lui qui agit et construit en toute autonomie.
A terme, il aura la fierté d'avoir mené son projet jusqu'au bout et
sera encouragé à le partager avec la communauté. On se rend bien
compte que cette définition est bien loin du triste stéréotype de
repaire de pirates en train d'attaquer le FBI ou dupliquer des cartes
bleues !
Qui sont les fondateurs d'un hackerspace ?
Ça
dépend. Dans le cas de l'Electrolab, c'est une équipe de jeunes
passionnés avec une motivation extrême, parce que monter un lieu
comme le notre prend un temps dingue et une énergie folle !
Dans quel type d'endroit s'installe un hackerspace ? (lieux privés, municipaux, squats, ...)
Les
hackerspaces qui ne font que de l'informatique s'installent souvent
dans des squats car ils n'ont pas de besoins particuliers en terme
d'organisation de l'espace. En revanche, un fablab a besoin
d'énormément de place pour pouvoir installer convenablement les
outils et machines dont il dispose.
Dans
le cas de l'Electrolab, nous avons fait le choix de tout faire dans
les règles de l'art. Nous avons trouvé un industriel qui nous a
prêté un bout de local, nous l'avons rénové, nous l'avons assuré
et sécurisé de manière à pouvoir nous y installer avec nos
machines et nos outils. C'est beaucoup de boulot mais maintenant
c'est notre lieu, il est construit tel qu'on le veut, tel qu'on en a
besoin. On peut difficilement rêver mieux !
Essayez-vous
de faire connaître le lieu ou bien de conserver une certaine
discrétion par rapport à votre activité ? Est-ce que sa
fréquentation augmente ?
Oui,
nous essayons de faire connaître le lieu car nous pensons que les
sciences et techniques méritent d'être enseignées et partagées,
surtout de manière non marchande comme c'est le cas chez nous.
Nous
sommes intimement persuadés que tout le monde a quelque chose à
apporter à une structure telle que la notre. Que les personnes dont
le parcours "non technique" ferait hésiter à venir nous
voir se rassurent : nous avons besoin de toutes les bonnes volontés
disponibles pour participer à la vie de l'association et du local,
aux opérations "coup de poing" organisée par le conseil
d'administration ainsi qu'aux projets du lab dont beaucoup de volets
ne demandent pas de compétences particulières. C'est justement en
participant qu'on se familiarise avec de nouvelles techniques et que
l'on acquiert de nouvelles compétences tout en partageant les
siennes.
La
fréquentation du lieu augmente sans cesse, nous sommes en train de
réfléchir à ouvrir le lab trois soirs par semaine au lieu de deux
pour que tout le monde puisse venir sans qu'on ne se marche trop
dessus.
Nous
recevons tellement de demandes de visites que nous sommes obligés de
ne pas diffuser l'adresse physique du local pour ne pas étouffer
sous l'affluence de nouveaux visiteurs. Nous avons fait le choix de
prendre le temps de recevoir chacun comme il se doit, de présenter à
chaque fois le lieu et son fonctionnement ainsi que les règles de
sécurité et nous sommes donc obligés de contrôler le flux de
nouveaux arrivants via une liste d'attente.
Actuellement,
nous accueillons cinq visiteurs chaque mardi soir et en moyenne on
compte 3 nouvelles adhésions par semaine !
Tous
les hackerspaces se structurent-ils autour des mêmes valeurs ?
Quelles sont-elles ?
Les hackers se réunissent autour des 4 libertés fondamentales du logiciel libre à savoir :
Les hackers se réunissent autour des 4 libertés fondamentales du logiciel libre à savoir :
*
La liberté d'utiliser le projet, pour tous les usages.
*
La liberté de redistribuer des copies,
*
La liberté d'étudier le fonctionnement du projet, et de le modifier
à volonté
*
La liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions
modifiées
Ensuite,
chacun applique cette définition comme il le souhaite. Nous par
exemple, prônons en plus le DIY à savoir le "faites le vous
mêmes". Qui pousse les gens à comprendre comment fonctionnent
les appareils qui les entourent, à les utiliser plus intelligemment
et donc à avoir une consommation plus réfléchie.
Par
exemple, pour équiper l'électrolab, nous avons passé un nombre
d'heures considérable à remettre en état des appareils de mesure
et machines outils provenant des rebuts de laboratoires et
d'universités. Nous l'avons fait de manière a pouvoir s'équiper
avec un budget extrêmement limité tout en comprenant le
fonctionnement du matériel pour pouvoir en assurer la maintenance.
En invitant nos membres à participer de la sorte à l'aménagement
du lieu et à la maintenance des appareils, nous permettons à tous
de prendre part à la vie du local et de son équipement tout en
maintenant la cotisation à son stricte minimum. Inutile toutefois de
nous apporter votre frigo ou lave linge en panne, nous avons bien
plus intéressant à faire au lab que de réparer de
l'électroménager.
Quel est le statut juridique d'un hackerspace ? Peut-on y entrer librement?
Notre
hackerspace prend également la forme d'une association loi 1901.
Ceci permet de nous donner un cadre légal et d'avoir une certaine
légitimité vis à vis des autres institutions. Tout le monde peut
adhérer à notre association, pour seulement 15 euros par mois (7.50
pour les étudiants/chômeurs) ce qui fait de nous l'un des
hackerspaces le moins cher d'Europe.
Que se passe-t-il dans un hackerspace? Qu'y construit-on? Les activités sont-elles exclusivement centrées sur les technologies et l'informatique?
À
l 'électrolab, nous essayons se faire rencontrer des gens différents
autour de projets variés. C'est de ce brassage technico-culturel que
naît l'innovation qui nous intéresse tant. Les projets sont tous
différents : de la robe de mariée lumineuse à la voiture
électrique, en passant par des robots, des vélos, des drones, des
systèmes à ultra vide, des centaines de petits montages qui bougent
et qui clignotent... Chacun y trouve son compte parce qu'il peut se
donner à fond sur un sujet qui l'intéresse.
A
quoi ressemble un projet du début à la fin ? Quels sont les
moyens matériels et financiers mis en œuvre ? Du matériel
est-il mis à disposition ?
Il
faut différencier deux types de projets : les projets personnels des
membres qui sont réalisés au moins en partie au lab en se servant
des équipements disponible sur place. Il y a peu de contraintes
particulières autres que celles d'éviter les projets dangereux ou
illicites : chacun construit ou modifie ce que bon lui semble et sera
ensuite fortement invité à partager son travail avec la communauté.
D'un autre coté les "projets du lab" sont votés par les
membres du conseil d'administration puis financés avec les fonds de
l'association. Il s'agit soit de projets vitrine répondant à
certains critères de qualité et de technicité soit de projets
utiles pour le laboratoire comme par exemple les projets de
réhabilitation d'équipements. Conformément à la philosophie de
l'association, ces projets sont forcément intégralement sous
licence open source et correctement documentés sur notre wiki.
Doit-on
avoir un savoir-faire particulier pour se joindre à un projet ou
bien on peut l'acquérir au travers de l'auto-formation et du partage
de savoirs ?
Tout
le monde peut rejoindre un hackerspace. Il suffit de vouloir
apprendre et partager ;) Toutes les bonnes volontés sont les
bienvenues, les compétences viendront d'elles même au contact des
autres... chacun a forcément quelque chose à partager! Quand ce ne
sont pas des compétences techniques, certains amènent des talents
artistiques ou simplement leur motivation et bonne humeur.
Quelle est la position de la France par rapport au reste du monde ? Le nombre de hackerspaces est-il en augmentation ?
Le
nombre de hackerspaces est en constante augmentation mais la France
reste en retard par rapport à nos voisins européens.
Est-ce
que le monde professionnel/industriel s'intéresse aux projets et
résultats obtenus dans le hackerspace ? Des
professionnels/industriels sont-ils déjà venu à votre rencontre en
recherche d'un savoir-faire particulier ?
Nous
avons effectivement eu plusieurs propositions que nous avons
refusées. En effet, nous ne cherchons pas à faire de la
sous-traitance pour des entreprises. Le but du labo est avant tout de
travailler la nuit sur des projets qui nous amusent et nous
passionnent sans avoir forcément d'objectif de rentabilité ni de
contraintes professionnelles comme nous pouvons en avoir dans nos
emplois respectifs la journée. L'Electrolab reste avant tout un
« centre de loisir technique » et non le siège d'une
activité professionnelle. En revanche, d'autres industriels ont bien
compris que nous avions monté un vivier associatif composé
principalement de personnes extrêmement motivées et dynamiques et
nous envoient régulièrement des offres d'emploi pour des postes
techniques difficiles à pourvoir par les moyens de recrutement
classiques.
Nous
ne comptons pas que notre hackerspace soit industrialisé. Nous
échangeons en bonne intelligence avec les autres entreprises qui
louent les locaux avoisinant mais nous avons toujours refusé de
travailler pour un industriel. En effet, le caractère associatif de
la structure et le bénévolat de nos membres ne nous permettent pas
de nous engager fermement à obtenir un résultat et/ou à suivre des
délais précis ce qui est peu compatible avec les contraintes des
industriels. Enfin, si au détour des rencontres qui ont lieu au
laboratoire des membres décident de créer une startup sur un projet
précis nous les encouragerons et les aiderons comme on le ferait
pour n'importe quel autre projet personnel. Les autres hackerspaces
que je connais n'ont tout simplement aucun contact avec l'industrie.
Pourquoi
les ingénieurs se retrouvent-ils dans les hackerspaces ?
L'industrie devient-elle étouffante ? Manque-t-elle de
créativité ? Est-ce cela que les ingénieurs viennent chercher
dans les hackerspaces ?
La
situation de l'industrie Française est tristement catastrophique.
Nous qui surveillons de très près les ventes aux enchères suite
aux faillites d'entreprises, sommes à chaque fois consternés par le
gâchis de matériel, de moyens de productions et par la perte de
compétences et savoir faire indispensables.
Il
y a de moins en moins d'entreprises qui conçoivent leurs produits et
mettent un point d'honneur à les produire eux même. L'appel de la
sous traitance est tellement fort qu'au final, bon nombre d'usines et
de labos de recherche et développement sont fermés au profit de
bâtiments entiers remplis de personnes spéculant sur des crédits à
la consommation ou des assurances en tout genre et qui au final
n'apportent aucune valeur ajoutée au produit. Seules quelques
irréductibles entreprises persistent à investir dans des services
de recherche et développement conséquent, à vouloir continuer de
concevoir et maîtriser la production de leurs produits de A à Z...
Il est amusant de constater que ces mêmes entreprises ne sont peu ou
pas affectées par la crise financière qui fait tant de ravages en
ce moment. Coïncidence ? Je ne pense pas !
Comment
en 2013 peut on fermer tôleries, aciéries, entreprises de
conception / d'assemblage de cartes électroniques, fabricants de
machines outils, etc. alors que nous avons besoin de maîtriser ces
techniques de base pour pouvoir concevoir les produits de demain ?
Comment
en 2013 les enseignements techniques peuvent ils être si
impopulaires aux yeux des nouvelles générations alors que c'est
justement maintenant que nous avons le plus besoin de la technologie
pour vivre ?
Il
semblerait que la tendance soit enfin en train de vouloir s'inverser,
mais au vu des mentalités actuelles, nous pensons que cela ne se
fera pas sans un "Troisième lieu" qui n'est ni le foyer ni
le lieu de travail mais un lieu de partage et d'innovation.
Hackerspace ? Laboratoire d'initiative populaire ? Pépinière
d'entreprise ? Finalement, peu importe le nom, ce qu'il faut c'est
faire émerger ces lieux tiers dans les quels les start up de demain
peuvent bourgeonner en mettant autre chose en commun que des
photocopieurs et des open-spaces. Ces lieux permettraient à des gens
différents de se rencontrer, de confronter leurs envies, leurs
projets, leurs cultures (technologique et industrielle), et c'est de
là que naîtront idées nouvelles et projets de startup. Enfin, ils
permettront également de développer un concept et les premiers
prototypes au sein d'un laboratoire pluridisciplinaire qui resterait
ouvert tard dans la nuit...
Nous
n'avons bien entendu ni la vocation ni la légitimité pour proposer
des solutions visant à relancer l'industrie Française. Nous
décelons simplement l'existence d'un fossé de plus en plus vaste
entre les objets du quotidien et la compréhension de leur
fonctionnement qu'en ont leurs utilisateurs. L'Electrolab contribue à
son échelle, à démystifier un tant soit peu les sciences et
techniques. C'est peut-être en faisant une utilisation créative et
ludique de cette technologie que l'on arrivera à (re)donner envie
aux jeunes de se lancer dans ces métiers, qui restent d'actualité
et dont notre industrie a tellement besoin.
Enfin,
et pour répondre à la question, je pense que les ingénieurs
viennent chercher la même chose que les personnes d'autres
professions : un endroit sympathique ou chaque projet sera mis en
valeur et pourra être partagé avec la communauté tout en
travaillant de bonnes conditions d'équipement et de sécurité.
Y'a-t-il
des gens qui essayent d'enrayer ce genre de structure, des gens que
ça dérange?
Pas
que je sache, pour l'instant, les fablabs et hackerspaces sont à la
mode, profitons-en ;)
Un
mot de fin, quelque chose à crier sur les toits ou sur la toile ?
Soyez
curieux ! Intéressez vous au monde qui vous entoure ! Cessez d'être
uniquement consommateurs, devenez acteurs ! Sortez de cet espèce de
moyen âge technologique que vous vous complaisez à entretenir.
Utiliser des appareils sympa c'est une chose, les comprendre, les
maîtriser, les modifier, les améliorer, les réparer en est une
autre. Regardez autour de vous et demandez-vous si vous savez comment
fonctionnent les choses qui vous entourent et non pas seulement si
vous savez les utiliser. L'électronique et l'informatique ça n'a
rien de magique, il suffit de s'y mettre, de franchir le pas ... et
les hackerspaces sont aussi là pour ça !
- Coping, 2012 -